Le projet vise à lutter contre la marginalisation sociale, économique et culturelle des femmes en situation de précarité dans la région de Jendouba.
« Il s’agit, en fait, d’un espace collectif polyvalent ouvert au public qui permet le soutien aux initiatives économiques féminines à travers l’accompagnement et la formation », a fait savoir Hanène Ouni, membre du projet.
L’association « femme et citoyenneté », nouvellement créée au Kef a été, également, présentée à cette occasion. Fondée le 15 avril 2011, elle veille à la valorisation du rôle de la femme dans l’économie en procédant à la formation d’une centaine de femmes qui seront formatrices à leur tour.
L’estime de soi, les techniques de communication et l’accompagnement dans la recherche active d’emploi figurent parmi les principaux axes de cette formation. Dans une communication sur « les femmes et l’emploi avant et après la révolution », Dr Azzem Mahjoub, économiste, a estimé que les femmes tunisiennes sont majoritaires à l’université, mais minoritaires dans l’emploi. Il a souligné que sur cinq étudiants, on compte trois filles et que selon les statistiques de 2011, le taux de chômage des femmes s’élève à 43,8 pc contre 23,7 pc chez les hommes.
L’AFTURD a été fondée en 1989 et a pour objectifs de diffuser la culture de l’égalité et de promouvoir la recherche pour favoriser l’émancipation effective des femmes.
Source : TAP