Monsieur Ali Aroui, au moment où nous avons tenté de vous contacter, vous ne répondiez pas à nos appels. Aujourd’hui, vous infirmez sur les ondes de la radio Express Fm l’information disant que les femmes de moins de 35 ans sont interdites d’accès à certains pays, à savoir l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, la Jordanie, la Libye, la Syrie, mais vous promettez d’ouvrir une enquête?
Si vous êtes aussi sûr de vous, pourquoi une enquête sera-t-elle ouverte?
Nous rappelons que la direction générale de la police des frontière nous a confirmé dans un entretien téléphonique, le lundi 2 septembre 2013, que certains pays étaient interdits sauf autorisation paternelle ou maritale pour les femmes de moins de 35 ans. A la question «pourquoi?», oOn nous a simplement éconduit par un «ceci nous concerne, nous».
Ce que nous vous demandons Monsieur Aroui, c’est une conférence de presse, des réponses lucides et claires à tous les témoignages, les cas enregistrés. Je vous invite à lire les commentaires que vous avez reçus sur la page FB du ministère de l’Intérieur en réaction à votre statut orphelin de véracité et d’utilité.
Invitez Sana Ghenima, Jolanare, et toutes les autres femmes ayant subi une humiliation à l’aéroport de Tunis-Carthage, c’est ainsi que vous pourrez enfin «démentir» les «rumeurs» qui circulent sur les réseaux sociaux comme vous dites. Au lieu de «déployer toutes les mesures nécessaires pour faciliter le déplacement des personnes et d’ouvrir une enquêter sur les dépassements enregistrés», fixez-nous rendez-vous pour une conférence de presse.
Mounira El Bouti
