Le comité directeur de l’association tunisienne de prévention de la toxicomanie (ATUPRET) a présenté jeudi lors d’une conférence de presse à Sfax, la crise qui a provoqué la fermeture du centre “Aide et Ecoute” pour assurer le soin nécessaire aux toxicomanes, relevant de l’association, et ce depuis près de quatre mois en plus du budget déficitaire qui atteint 250 mille dinars.
Le président de l’association, Abdelmajid Zahaf (médecin) a dévoilé les infractions commises par, a-t-il dit, certains membres du syndicat de base des employés du centre les accusant, ainsi que l’union régionale du travail (URT) et le gouverneur de Sfax, “de manque de responsabilité face à la dégradation de situation dans le centre classé unique en Tunisie”.
Cet établissement, a-t-il expliqué a permis la réhabilitation de près de 2500 toxicomanes avant qu’il soit fermé pour priver ainsi un nombre important de toxicomanes de bénéficier des prestations de ce centre.
L’URT avait imposé des décisions d’intégration d’agents sans expérience et non qualifié au sein du centre, a souligné Zahaf, ajoutant que le statut de l’association précise que les agents qui ont un contrat sont payés selon les ressources financières de l’association.
Des employés du centre se sont rassemblés devant le lieu de la conférence de presse de l’association pour demander de classer le centre sous la tutelle du ministère de la santé. Selon les protestataires, c’est un moyen pour résoudre ce problème et conclure ainsi un partenariat permettant de garantir la paie de plus de 30 employés.
Les protestataires appellent, dans ce même cadre, à une intervention en urgence pour préserver le centre considéré un acquis national