En effet, invité à l’émission de Wassim Ben Larbi, Kamel Jandoubi, ex-président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a confirmé ce décalage en indiquant :
«Les prochaines élections ne peuvent se tenir que dans 8 à 10 mois, et ce à partir du jour de la mise en place de l’ISIE laquelle n’a d’ailleurs aucun sens sans la disponibilité au préalable d’une loi électorale qui fixe les règles de jeu».
C’est drôle, nous avons comme l’impression que la Tunisie ressemble de plus en plus à une femme enceinte depuis le 14 janvier, abandonnée également par son mari ce jour-là; reniée par ses proches, ses amis et collègues, elle attend son bébé, depuis plus de 2 ans ( si si ça existe chez les éléphants), un bébé qui tarde à arriver, les médecins ne font que rassurer sur le retard mais c’est peine perdue d’avance, le reste de ses organes sont touchés, il sont en danger vu qu’elle n’est pas immunisée, sa santé est en péril mais elle attend encore et toujours.
Consciente qu’elle accouchera après termes, elle a fini par l’accepter, mais aujourd’hui elle se demande si elle va accoucher d’un bébé malade ou pire, d’un bébé mort. Pire encore, on ne sait pas si elle va accoucher par voie naturelle, par césarienne ou avec les forceps pour mesurer le degré de sa souffrance. Mais il ne faut pas s’en soucier, avec tout ce qu’elle a vécu, elle est forte aujourd’hui, elle a appris à …..attendre.
Sinon pour les élections c’est ainsi alors “tu attends” ou tu “pousses avec eux ( elle)” .
On ne sait même pas si la Tunisie porte un garçon ou une fille, on n’arrive toujours pas à définir le sexe du bébé. Qui sait elle accouchera peut-être d’un éléphanteau ( mâle probablement car ça prend plus de temps)?