Selon cette étude, en Afrique du Nord et plus précisément en Algérie, le nombre total de femmes actives augmente de plus en plus. Ainsi, en 2011, on comptait 18% de femmes actives en Algérie dont 34 % de femmes occupant des postes de responsabilité, 13% dans le secteur de l’éducation et 66% dans le secteur de la justice. La Tunisie est en position ex aequo avec le Maroc, avec 25% de femmes dans les postes de décision.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Qatar prend la tête du classement avec 52%, suivi de près par les Emirats Arabes unis (43%) et le Koweït (41%). Ces résultats sont expliqués par l’implication de Cheikha Mozah dans le développement des compétences féminines du Qatar et l’intégration de cette dernière dans le monde des affaires qui est très dynamique au Qatar.
Par ailleurs, l’augmentation du nombre de femmes actives serait intimement liée au niveau d’éducation de celles-ci. Ainsi, on note une augmentation fulgurante du taux d’alphabétisation des femmes au Bahreïn, au Qatar et au Koweït atteignant les 90%. Il reste relativement élevé en Jordanie et au Liban avec respectivement 89% et 86%.
Distribution selon les secteurs
Les domaines de la finance et des banques sont en tête de liste avec 29%, ainsi que dans l’industrie et entrepreneuriat avec 26%. Au centre des initiatives, elles participent activement à l’exploitation de nouveaux secteurs et à la création d’emploi. Ainsi, les entreprises tunisiennes gérées par des femmes emploient le plus de personnes avec près de 20% d’employés par entreprise.
Un quart des femmes les plus influentes au monde sont émirats
Toujours selon Al Masah capital, 25 des cent femmes les plus influentes au monde sont émiraties, nous citons Sheikha Lubna Al Qasimi, ministre du Commerce extérieur, ainsi que la Saoudienne Lubna Olayan, présidente directrice générale du groupe Olayan.