«Hier soir, après avoir lu l’article qui parlait de l’interdiction de voyage aux Tunisiennes de moins de 35 ans, j’ai appelé le directeur général de la direction de la police des frontières et des étrangers; il est nouveau, ce n’est pas celui à qui j’ai parlé en avril 2013, lorsque j’ai été interdite de quitter le territoire tunisien sauf avec l’autorisation de mon époux. Il a dit qu’il était occupé mais qu’il serait joignable plus tard. Je le rappelle, plus tard, comme convenu mais rien, il était injoignable nul ne décrochait, on avait l’impression que l’appel ne passait même pas, on a sciemment voulu filtrer mon appel».
Elle poursuit, pourtant pressée de se rendre à une réunion: «Ce matin, je l’ai rappelé et je n’ai pas manqué de lui rappeler que son agissement de la veille n’était ni professionnel ni bienséant, je lui ai parlé de mésaventure que j’ai eue à l’aéroport de Tunis-Carthage en avril dernier, mais je ne m’arrêterai pas là, c’est inadmissible, je suis en cours de réunir un groupe de juristes pour débattre de cette affaire et trouver les solutions adéquates et les actions à mener».
Affaire à suivre