A l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée tous les ans à la date du 8 mars, la commission de la femme travailleuse relevant de la confédération générale des travailleurs tunisiens (CGTT) a appelé à la nécessité de garantir toutes les conditions de travail décent aux femmes travaillant dans les secteurs précaires, telles que les femmes de ménage, les ouvrières dans le secteur agricole et à trouver des solutions aux problèmes qu’elles rencontrent, liés au transport et la couverture sociale.
Dans un communiqué publié dimanche, la CGTT a réitéré son appel en faveur de la ratification de la convention internationale numéro 190 sur l’élimination de la violence et le harcèlement dans le monde du travail, recommandant la nécessité de mettre fin à la discrimination à l’égard des femmes, que ce soit en milieu professionnel ou en société, pour leur permettre d’accéder aux postes de décision.
A cette occasion, elle a demandé la libération de Rania Amdouni, condamnée, le 4 mars courant, à 6 mois de prison ferme pour outrage à un fonctionnaire public lors de l’exercice de ses fonctions et qui a été arrêtée le 27 février dernier avec des jeunes ayant participé aux récentes manifestations à l’avenue Habib Bourguiba.
La commission de la femme à la CGTT a estimé que Rania Amdouni a été “victime de la répression policière et du non respect du droit à la différence”.