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La marocaine Fatima Efriqui reçoit le prix Nejiba Hamrouni pour la déontologie du journalisme

 

 

La journaliste marocaine Fatima Efriqui a reçu, mardi, le prix maghrébin Néjiba Hamrouni de la déontologie du journalisme à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de décès de l’ancienne présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens Néjiba Hamrouni.

La cérémonie a eu lieu, mardi soir, à la maison de la culture Ibn Rachiq à Tunis à l’initiative de l’Association ” Vigilance pour la Démocratie et l’Etat Civil ” (Yakadha).

La lauréate du prix a, à l’occasion, souligné l’importance de la sensibilisation sur la nécessité de défendre la déontologie du journalisme au Maghreb où le secteur fait face à de nombreux défis mettant en péril son intégrité et sa neutralité.

Le président de l’association Kamel Laabidi a, pour sa part, affirmé que ce prix sera attribué le 29 mai de chaque année dans le but de réaliser le rêve de l’ancienne présidente du SNJT d’élaborer un code déontologique et d’entreprendre des actions visant à défendre l’éthique journalistique dans les pays maghrébins.

Selon le président de Yakadha, la dimension maghrébine de ce prix émane d’une profonde conviction en la communauté du sort des peuples maghrébins et leur aspiration à asseoir des institutions démocratiques, des décennies après l’indépendance.

Fatma Efriqui est une journaliste d’opinion, productrice et animatrice à la première chaîne marocaine. Elle est diplômée de l’Institut supérieur des médias et communication au début des années 90. Elle est connue comme une figure de la télévision à travers des émissions culturelles.

Elle a soutenu, dans ses écrits, le soulèvement de la rue marocaine en 2011 et critiqué, ouvertement, la situation générale au Maroc dans le journal “Akhbar Al Yawm” ou encore à travers ses postes sur les réseaux sociaux, largement suivis par les lecteurs.

Néjiba Hamrouni (1967-2016), diplômée de l’Institut de Presse et des sciences de l’information (IPSI) dans les années 1990, est la première femme élue à la tête du SNJT après la révolution (2011-2014). Elle était connue pour son engagement pour la défense des libertés d’opinion, d’expression et de presse.

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