A 13h30, des centaines de journalistes mais aussi des politiques (Ahmed Néjib Chebbi, Maya jribi, Hamma Hammami…), des artistes, des représentants de la société civile ainsi que de nombreux citoyens lambda, se sont rassemblés devant le siège du SNJT, avenue des États-Unis à Tunis avec des revendications claires et nettes: la liberté d’expression et la totale indépendance des médias.
En procédant à des nominations arbitraires à la tête de certains médias (notamment à Dar Essabah en mettant en place un ancien cadre du ministère de l’intérieur à la tête du
Apparemment, le bras de fer aurait donné des résultats puisqu’un communiqué gouvernemental a annoncé l’application des deux décrets-loi si chers aux journalistes et au cœur de tous les combats, à savoir, le décret-loi 115 qui garantit la libre circulation de l’information et le respect des sources, et le décret-loi 116 qui doit donner naissance à une haute autorité indépendante de régulation des médias. Première victoire sur le long chemin qui mène vers la démocratie?
SBF
A lire
Nous sommes en grève comme tous nos collègues journalistes
Verdict dans l’affaire Persépolis Nessma TV
La presse tunisienne est libre
Ennahdha pour l’incrimination de l’atteinte au sacré
Un mea culpa du gouvernement via Samir Dilou?