Baya.tn

La violence, VIH et contextes de vulnérabilité , au centre de la 16ème session des cercles de la population et de la santé de la reproduction à l’ONFP

L’office national de la famille et de la population (ONFP) a organisé mercredi une table ronde sur “la violence, VIH et contextes de vulnérabilité”, à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre de chaque année.

“Cette rencontre s’inscrit aussi dans le cadre de la 16ème session des cercles de la population et de la santé de la reproduction”, a indiqué la présidente directrice générale de l’ONFP, Rafla Tej Dellagi, précisant que le thème de cette table ronde concerne plusieurs catégories sociales, dont notamment les femmes et les malades du SIDA.

“Les aspects social, judiciaire et légal de cette problématique seront traités dans le cadre de cette rencontre”, a-t-elle signalé, évoquant le rôle joué par l’office dans l’écoute de la femme victime de violence et le malade du SIDA, outre la résolution des problèmes physiques et psychologiques et l’échange des expertises.

La directrice générale de l’ONFP a annoncé la signature, jeudi, d’une convention de partenariat entre l’office et l’association “Beity” dans le cadre du renforcement du partenariat entre les institutions gouvernementales et la société civile, précisant que l’objectif est de coordonner les efforts de sensibilisation sur la santé de la reproduction ainsi que la lutte contre la violence à l’égard des femmes et leur prise en charge.

De son côté, Khaled Kheireddine, coordinateur du programme du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Tunisie, a affirmé que le Sida en Tunisie figure parmi les maladies les moins propagées par rapport à d’autres pays, soit 4 cas pour chaque 10 mille habitants et le nombre des cas déclarés et sous surveillance varie de 1800 à 1900.

“Cette maladie touche notamment les catégories d’âge de 30 à 40 ans, ayant des comportements à risque, à savoir la consommation des drogues et les relations sexuelles non protégées”, a-t-il affirmé.

Au programme de cette rencontre, d’autres interventions sur “vulnérabilité et genre : facteurs de risque pour le VIH/SIDA”, “l’éducation sexuelle entre les droits, la loi et la culture : défis actuels et obligation d’agir, dans le contexte du VIH/ SIDA” et “la prise en charge judiciaire des affaires de violence sexuelle en vertu de la loi 58/ 2017”.

Quitter la version mobile