Elle doit sa liberté ainsi que d’autres opposants politiques à M. Rohani, nouveau président élu d’appartenance islamiste modérée.
Interrogée par l’AFP peu après sa sortie de prison, Mme Sotoudeh a confirmé qu’elle était «libérée définitivement». Elle a la «permission» de reprendre son métier d’avocate et continuera à défendre les droits de l’Homme, a-t-elle assuré.
Elle continue : «Je suis en bonne forme physique et psychologique malgré des conditions de détention difficiles en raison notamment de la pression psychologique, l’atmosphère sécuritaire pesante et le fait de ne pas pouvoir passer des appels téléphoniques».