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Le Printemps arabe n’a pas amélioré la situation de la femme égyptienne!

L’Égypte, malgré “sa révolution” est au cœur d’un combat politique, social et culturel. D’après une dernière étude, ce pays figure parmi les derniers “ennemis” de la femme. Et pour cause!

La Fondation Thomson Reuters explique que les taux de harcèlement sexuel, de mutilation génitale féminine et de violence sont toujours de vigueur en Egypte!

Les spécialistes expliquent que cette hausse est due à la montée du mouvement islamiste mais surtout le flux des lois discriminatoires envers la femme égyptienne.

Elles pensaient qu’elles seraient l’un des principaux bénéficiaires du Printemps arabe, mais elles sont en réalité les plus perdantes.

D’ailleurs, cette étude va dans le même sens que le rapport de l’ONU sur les femmes (publié en avril 2013) selon lequel 99,3% de la gente féminine égyptienne est victime de harcèlement, une augmentation de près de la moitié par rapport à la décennie écoulée.

Le Human Rights Watch rapporte, pour sa part, que 91% des femmes qui étaient présentes à la Place Tahrir au Caire pendant les manifestations anti-Morsi se déroulaient ont été violées ou agressées sexuellement en public.

Les données sont encore alarmantes: “Il y a des villages entiers sur la périphérie du Caire et ailleurs où l’essentiel de l’activité économique est basée sur la traite des femmes et les mariages forcés”, d’après Zahra Radwan, responsable du programme Afrique pour le Fonds mondial pour les femmes.

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