Les Gay Games, nés en 1982 et réunissant plus de 10.000 participants, se veulent inclusifs: accueillir toute personne désireuse de participer “quels que soient son orientation sexuelle, son genre, sa religion, sa nationalité, ses origines ethniques, ses convictions politiques, ses capacités physiques, athlétique ou artistiques, son âge et sa santé”, d’après le site officiel des Gay Games.
Il s’agit d’un mouvement apolitique, areligieux et universel, où “l’important, c’est de participer”. Pourtant, ils furent annulés trois fois en raison des Guerres Mondiales, pris en otage par le terrorisme (Munich 1972 et Atlanta 1996), traversés par la Guerre Froide et secoués par des boycotts (principalement de Montréal 1976 à Séoul 1988), théâtre de propagandes politiques (1936), de militantisme identitaire (Mexico 1968).
Chaque désignation de la ville hôte, depuis 1896, fait débat autour de revendications culturelles, sur fond de concurrence économique. Et chaque nouvelle édition apporte son lot de scandales et de tricheries.
Qui a dit que les gays et le sport ne faisaient pas bon ménage?