Au cœur de l’avenue Habib Bourguiba, sur la tribune érigée à l’occasion de la Fête de la femme, Maherzia Laabidi, première vice-présidente de l’ANC et second visage féminin d’Ennahdha après Soumaya Ghanouchi, a indiqué que la femme tunisienne réaffirme aujourd’hui son attachement à son identité et ses spécificités.
Elle estime nécessaire que «la discorde cesse, personne ne peut exclure l’autre, ni remettre en cause les droits et libertés ainsi que le processus démocratique… L’opposition doit arrêter d’empoisonner la nation avec ses idées et son comportement divisionnaire… Le vide politique n’est pas la solution, et qu’on ne permettra pas de faire échec à l’expérience démocratique ni au modèle tunisien dont tout le monde attend qu’il réussisse».
Toutefois, après un discours purement politique, la première vice-présidente de l’ANC, lors de quelques moments de lucidité, a rappelé que c’est la célébration de la femme, et d’évoquer enfin que “c’est à travers la légalité que les droits de la femme et sa dignité seront respectés; nous avons la main tendue, pour la Tunisie, à tous ceux qui ne partagent pas nos opinions et à tous ceux qui veulent nous exclure”.
Ce fut une ambiance qui ressemblait plus à une campagne électorale qu’à celle d’une célébration.
Mariem Soualhi
