Le séminaire a été animé par Mme Susan M Warren de making tourism work. La spécialiste anglaise du tourisme et marketing a présenté une nouvelle face du tourisme : le tourisme alternatif. Les maisons d’hôtes sont la solution écologique du tourisme : le tourisme vert. Ceci implique la réception chez soi, comme l’a expliqué Mme Susan.
Cependant, le problème de la formation des hôtes a été soulevé par les participants; ces derniers estiment que être coachés et formés afin de bien recevoir et laisser une bonne impression sur les maisons d’hôtes tunisiennes. Car, ce concept est encore nouveau en Tunisie.
En dépit des efforts de l’ONTT et du secteur privé, il existe des freins à la promotion. Il n’y que 9 maisons d’hôtes sur 50 qui sont agrémentées en Tunisie.
Lors du séminaire, plusieurs porteurs de projets ont fait part de leur vécu avant la révolution; certains d’entre eux ont affirmé avoir fait l’objet de menaces accablantes de la part des policiers et des autorités qui demandaient la fermeture de leurs maisons d’hôtes souvent comparées à des maisons closes.
Maintenant avec tous ces tracas, les autorités de tutelle se demandent comment attirer 8 millions de touristes (tourisme de masse), alors que le bon sens voudrait qu’on mette en place des stratégies susceptibles d’attirer des touristes de qualité.
Il est grand temps de changer notre vision du tourisme. La Tunisie sort certes d’une révolution, mais ceci ne doit pas l’empêcher d’être une destination touristique de rêves. Pour ce faire, il faut beaucoup volonté et d’innovation.