Les recommandations du projet pilote sur “la mise en place des mécanismes multisectoriels de prise en charge des femmes victimes de violence dans le Grand Tunis” seront généralisées à tous les gouvernorats de la République.
Présenté lors d’un atelier tenu, lundi à Tunis, et consacré à la signature d’une convention collective cadre sur la prise en charge des femmes victimes de violence, ce projet pilote cible l’ensemble des parties prenantes dont les structures gouvernementales, les composantes de la société civile et des femmes victimes de violence.
L’objectif étant de mettre en place des mécanismes de travail multisectoriels et de fournir des services efficaces et de haute qualité à ces femmes.
Selon sa coordinatrice, Asma Ksontini, ce projet qui a démarré en novembre 2014 pour se poursuivre jusqu’à décembre 2017, a été lancé à l’initiative du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance en partenariat avec l’Office National de la Famille et de la Population. Il est financé par L’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes.
Ce projet prévoit la mise en place d’interventions multisectorielles et d’outils afin de mieux assurer la coordination entre les différents intervenants.
Et d’ajouter que la première phase de ce projet qui s’est étalée d’octobre 2014 à 2016 a ciblé essentiellement les établissements du gouvernorat de Ben Arous dont notamment le centre de prise en charge psychologique et la Direction Régionale de la Santé et la Direction Régionale des Affaires sociales.
La deuxième phase qui s’est déroulée de Janvier 2016 jusqu’à décembre 2017 a touché trois villes du grand Tunis dont Douar Hicher (Gouvernorat de la Manouba), Sidi Thabeut (Gouvernorat de l’Ariana) et le Bardo (Gouvernorat de Tunis).
Une convention collective cadre sur la prise en charge des femmes victimes de violence a été signée entre le ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, le ministère de la justice, le ministère de l’intérieur, le ministère de la santé et le ministère des affaires sociales.
Elle vise essentiellement à développer le partenariat entre les différents départements et à renforcer la coordination en vue d’améliorer les services de prise en charge des femmes victimes de violence.