« Ouissal », pour accentuer la présence de la femme dans la vie économique

Un projet de parrainage tuniso-allemand baptisé « Ouissal », pour une présence renforcée des femmes dans l’économie, vient d’être lancé. Le projet qui s’adresse aux femmes tunisiennes et allemandes, vise à promouvoir leur participation socio-économique dans un contexte de développement durable, a précisé Mme Leila Belkhiria Jaber, vice présidente de la chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE).

Elle s’exprimait lors d’une conférence à Tunis, consacrée à la présentation du projet. Le projet « Ouissal » comprend la mise en réseau local et international des femmes ainsi que l’amélioration de leur savoir faire, leurs compétences communicationnelles et leur maîtrise des nouvelles technologies. Pour la directrice de « Ouissal », Clara Gruitrooy, des 250 femmes qui ont présenté leurs candidatures pour faire partie du projet, 30 seulement ont été admises.

Ouissal qui encourage l’entrepreneuriat féminin, a-t-elle encore expliqué, assurera l’accompagnement des femmes promotrices. Prenant la parole, la ministre des affaires de la femme et de la famille Sihem Badi a soutenu que « L’échange de la Tunisie avec l’étranger est désormais basé sur l’égalité et le respect des caractéristiques culturelles et identitaires des deux partenaires».

L’ouverture sur d’autres expériences étrangères, a-t-elle ajouté, s’avère avantageux en cette phase transitoire. Qualifiant le projet Ouissal de projet phare du partenariat tuniso-allemand, Jens Plotner, ambassadeur d’Allemagne en Tunisie, a souligné que « ce projet s’adresse à la force la plus vive de la société tunisienne à savoir la femme ».

Initié par l’organisation EMA (Euro mediterranean association for cooperation and developpment), la CNFCE et le ministère allemand des affaires étrangères, le projet “Ouissal” sera généralisé, dans une deuxième étape, d’autres pays d’Afrique et du Proche Orient.

La rencontre a été organisée en partenariat entre Konrad Adenauer, le Centre des femmes arabes pour la formation et la recherche (CAWTAR), le ministère des affaires de la femme et la chambre nationale des femmes chefsd’entreprises (CNFCE).