Il paraît que l’administration de ce ministère est la première à violer les droits de l’Homme !
Après avoir annoncé que le concours sur épreuves pour le recrutement de 100 auditeurs de justices auprès de l’Institut Supérieur de la Magistrature est prévu du 23 au 26 juin 2014, le ministère annonce son ajournement pour le 8 juillet de la même année. Une décision précédemment démentie par les agents du ministère, puis confirmée par la suite.
Nous rappelons que le report des dates d’examens s’est fait plus d’une fois sans fournir d’explications aux candidats intéressés. Ces derniers auraient tenté de contacter l’administration plus d’une fois et par plusieurs moyens: avec 7 numéros de téléphone différents mis à la disposition des citoyens personne ne répond au téléphone. Et si jamais il y a un chanceux, soyez sûr qu’une «standardiste» vous mettra sur une autre ligne où personne ne répondra. Nous avons, nous-mêmes, tenté le coup plus d’une fois et à des heures différentes !
Dans la mesure où vous y allez vous-même au siège du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme pour avoir des informations au sujet de l’épreuve du concours, sachez que vous n’aurez rien. Personne ne sait rien dans cet établissement !
Après plus de deux ajournements, les épreuves auront «finalement» lieu du 8 au 11 juillet 2014; mois de ramadan au cours duquel le choix du ministère s’est porté, pour que les intéressés passent leurs examens, et ce dans des conditions souvent difficiles: des salles non climatisées, une chaleur avoisinant les 40° à l’ombre, des épreuves qui durent 4 heures…
Le calvaire ne s’arrête pas là avec les anecdotes de l’administration du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme: n’ayant toujours pas envoyé toutes les convocations pour passer les examens du concours à j-10, le ministère évoque dans un document officiel : plus de 370 personnes interdites de passer l’épreuve sans donner aucune explication! C’était le vendredi 27 juin, une date clé vu que les administrations étatiques tunisiennes ne travaillent pas le samedi et le lundi 30 juin, premier jour de ramadan administrativement actif.
Sur place, personne ne veut donner d’explication sur les causes de refus. Une situation qui traduit le manque de sérieux, la non transparence et surtout une violation nette des droits de l’Homme au sein du ministère de la Justice et Droits de l’Homme. Jusqu’à quand allons-nous supporter de tels agissements?!