Des membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont été unanimes, mardi, à souligner l’impératif d’appliquer la loi organique relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, entrée en vigueur en mois de février dernier.

Les députés ont insisté, lors d’une rencontre scientifique sur les dispositions pénales dans la loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, sur l’impératif de vulgariser cette loi afin que la femme et l’enfant victimes d’agression peuvent bénéficier et combattre réellement toutes formes de violence.

Selon la juge Samia Doula, il est important que les différentes parties intervenantes assimilent convenablement cette loi afin d’aboutir à des recommandations permettant de développer davantage cet arsenal juridique.

De son côté Rachida Jelassi chef du département de sciences criminelles à la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, a notamment souligné que cette nouvelle loi représente une révolution sociétale et une révolution dans la politique pénale du législateur tunisien dans le traitement des affaires de violence.

A l’ordre du jour de cette rencontre figurent des interventions des universitaires et des experts abordant différentes questions dont les crimes sexuels et la protection de la victime.


LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here