Les chiffres européens démontrent qu’aujourd’hui un utilisateur moyen passe environ 55 minutes par jour sur Facebook… en réalité, il semblerait bien que ce soit beaucoup plus que cela car même en dehors des moments où, pendant la révolution, chacun avait les yeux rivés sur son écran pour être au cœur de l’événement. On peut voir que nombre d’entre nous sont connectés 24h/24. D’ailleurs, les gestionnaires d’entreprise ont déjà pris des mesures de rétorsion avec des interdictions claires de se connecter sur le site tant la part du temps passé sur le réseau social prend le pas sur le travail.
D’après une étude américaine, publiée dans le Journal of Psychological Science et menée par l’Université de Chicago, les réseaux sociaux auraient dépassé dans les addictions l’alcool et les cigarettes… Au moins, me direz-vous, cela ne nuit pas à la santé comme les autres drogues… Pas si sûr ! Car si la navigation sur le Net ne semble pas a priori provoquer de maladies graves, elle occasionne pourtant d’une part les mêmes symptômes de manque et d’angoisse que les autres dérivatifs, et d’autre part, à haute dose, elle génère le syndrome du canal carpien, sécheresse des yeux, maux de tête et migraines chroniques, maux de dos, insomnies. Et ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car le plus grand problème est peut-être l’atteinte à la santé mentale tant le contenu de ce qui est posté est dangereux.
On ne saura certainement jamais combien de personnes ont réellement suivi la journée du 28 février dernier, décrétée “Journée mondiale sans facebook”, mais il semblerait que, malgré une croissance constante et fulgurante, le réseau social et ses petits frères ne soient pas les nouveaux gourous des sectes d’aujourd’hui –comprenez- que de nombreux internautes ne seraient pas si dupes sur l’importance que revêt la fréquentation des sites.
La preuve et le plus drôle ? C’est que l’événement a été posté… sur facebook lui-même, « histoire, d’après les organisateurs, de montrer au réseau social qu’il ne serait rien sans ses clients ». Et vous ? Où en êtes-vous de votre dépendance ? Faites le test !
Pourriez-vous vous passer de Facebook pendant 24 h ?
- Oui ! Parler de cyber dépendance est un peu poussé…
- Non ! Je suis une Facebook addict !
- Je ne suis pas inscrite sur Facebook