Quant à l’éventuel effet de la télévision sur le comportement des jeunes, on peut dire que le fait d’être exposé continuellement à des contenus violents véhiculés par ce moyen risque de favoriser les accès de violence chez les jeunes « Nous ne pourrons aucunement négliger l’aspect constructeur et positif de la télévision dans la mesure où cette dernière transmet des émissions bénéfiques et qui contribuent à l’éducation de la jeune génération », déclare Ilhém enseignante. « seulement, ajoute-t-elle, nul doute de l’aspect négatif d’un mauvais choix de programme. Or, un enfant ou un jeune adolescent livré à lui-même face à ce média, risque d’être envahi par des images qui véhiculent la violence tels les films d’actions ou les films d’horreur.
Un jeune, en pleine crise d’adolescence, traverse déjà une crise identitaire difficile. Étant déjà envahi par des pulsions d’agressivité, toute exposition à un contenu violent risque d’empirer sa condition, d’où la nécessité du choix pertinent des parents, des émissions à caractère éducatif et de l’indispensable suivi parental ». La violence, bien que véhiculée de nos jours par différentes voies, dont internet, reste un phénomène social d’actualité qui mérite de mobiliser toute l’attention des professionnels. Cependant, pour arriver à mettre en œuvre une stratégie efficace contre tout type de violence, il demeure indispensable de supprimer les facteurs qui la transmettent. Ainsi, concernant la violence télévisée, le rôle des parents dans la sélection de la grille des programmes des enfants, s’avère capitale comme première règle préventive contre les comportements violents chez la jeune génération. C’est dire donc que les parents sont appelés à faire preuve de plus de vigilance. Faute de quoi, leurs enfants emprunteront plus aisément la voie de la délinquance. Et tout le danger est là…
Chiraz Bouzaein