Rappelons que plus de 230 femmes détenues vivent avec leurs enfants dans la prison. De jeunes mamans qui tentent de prendre soin de leurs progénitures au cœur d’un établissement pénitentiel. Ces derniers ont bénéficié de consultations et soins pédiatriques, un service que l’administration de la prison des femmes de La Manouba ne peut pas assurer faute de moyens et d’équipements.
Outre les prestations sanitaires diverses assurées par la caravane, dont des consultations psychiatriques et en gynécologie, les détenues ont, également, bénéficié de services juridiques de la part d’avocates et des assistantes sociales.
La présidente de l’association Tounissiet, Nejoua Bettaieb, a fait savoir que « l’objectif de cette initiative est de prendre en charge ces femmes qui se sont écartées du droit chemin pour essayer de les réintégrer dans la société une fois qu’elles ont payé leur dette envers la société ».
De son côté, Asma Toumi, responsable à la prison, a indiqué que cette institution pénitentiaire, qui emploie 212 cadres et agents en charge de 450 détenues, manque d’équipements et moyens et qu’elle est dépourvue d’espaces d’animation et de rééducation, faisant remarquer que les agents des prisons et de la rééducation revendiquent l’amélioration de leur situation professionnelle.
Par ailleurs, il est à noter que les femmes détenues reçoivent des formations dans divers domaines. Des efforts sont déployés pour leur permettre de garder le contact avec leur famille et d’aider les mères célibataires en matière de filiation
Baya/TAP