L’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH) a mis en garde, mercredi, contre toute commercialisation anarchique de l’eau de robinet traitée ou de l’eau de puits au public.
«Toute commercialisation de l’eau de robinet traitée ou de l’eau de puits en dehors des circuits légaux est passible de poursuites judiciaires», a-t-il averti dans un communiqué qui tient à préciser que le mode de conservation de cette eau n’est pas conforme aux règles d’hygiène.
Selon une circulaire rendue publique conjointement par le ministère de la santé, le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, du ministère du Commerce et du ministère de l’Intérieur, les services compétents sont appelés à agir dans l’immédiat pour mettre fin à de telles pratiques.
Il s’agit, d’après le même communiqué, de lancer les procédures nécessaires et d’engager les poursuites prévues dans de tels cas.
Les gouverneurs, les chefs des délégations spéciales, les chefs de districts de police et de la garde nationale et les directeurs régionaux de la santé, de l’agriculture et du commerce sont invités à appliquer rigoureusement les dispositions de cette circulaire pour mettre fin à ce phénomène et préserver la santé et la sécurité du consommateur, précise-t-on dans le communiqué.
Selon la même source, un comité de pilotage et de suivi sera créé au sein du ministère de la santé pour garantir une meilleure application des dispositions de la circulaire.
Ce comité sera composé de représentants des départements concernés.
La commercialisation de l’eau en vrac provenant du réseau public de distribution d’eau potable et des puits s’est considérablement amplifiée, au cours de ces dernières années, lit-on dans le communiqué.