Cela se passe à l’Université de Leipzig en Allemagne, où tous les mâles sont des femmes. Plus précisément, tous les professeurs sont des professeures – au féminin. Désormais le terme Professorin s’applique à tout le corps enseignant.
Tout a commencé quand un professeur de physique, las des interminables discussions sur la lisibilité de la transcription de professeur-professeure dans les textes officiels, a décidé de mettre un terme aux empoignades sur la lisibilité de Professor/-in (professeur/-e) Professor/-innen (professeur/-es avec singulier p
En effet, selon le journal, ce changement ne s’appliquera que dans les textes officiels et pas dans les amphis : là, les hommes restent des hommes. Cette réforme est diversement appréciée. Sur Facebook, une page en appelle à la démission de la présidente de l’Université de Leipzig, Beate Schücking. A Berlin, en revanche, l’Université libre (FU Berlin) envisage elle aussi de mettre les hommes au féminin.
A Stockholm, les conducteurs de train de banlieue restent des conducteurs, mais ils portent la jupe, note le Dagens Nyheter.
Faute de pouvoir travailler en short – tenue considérée comme indécente par leur employeur – ils ont opté pour l’uniforme plutôt réservé aux conductrices. A ce jour, 13 mâles ont demandé une jupe de travail à l’opérateur Arriva. L’entreprise s’est exécutée : un refus aurait été assimilé à une discrimination fondée sur le sexe. Sur les trains du réseau Roslagsbanan, ces derniers temps, la température atteignait les 35 degrés.