Kelmti Horra, « Ma Parole est Libre »
La nouvelles c’est répandue comme une traînée de poudre dans les yeux en Tunisie,
Ils ont assassiné Choukri Bélaid, à Tunis,
Menacé de mort à mainte fois par les salafistes,
du partie intégriste Ennahdha
A la tête du gouvernement islamiste,
L’homme de droits, avocat de profession,
Militant des droits de l’homme, Chokri Belaïd, progressiste, porteur de projet sociétal émancipateur, moderne et laïque, coordinateur général du Parti populaire,
Démocrates tunisien unifié.
Il a été abattu de quatre balles mercredi matin devant son lieu de résidence, à Tunis,
La Tunisie voisine, bascule-t-elle dans l’horreur de la décennie noir ?
Celle qu’a vécue l’Algérie durant 15 ans. Une guerre civile qui ne voulait pas dire son nom,
Contre les islamistes terroristes du parti intégriste, le FIS dissous.
La Tunisie libre, risque-t-elle de vivre le même scénario algérien, puisque tous les facteurs révélateurs d’un conflit entre deux projets de société sont réunis.
Le défunt Chokri Belaïd, un farouche opposant au parti intégriste au gouvernement n’a jamais cessé de son vivant de tirer la sonnette d’alarme, sur le danger qui guette la Tunisie à travers le projet de société macabre, d’un autre âge, qui guette les Tunisiennes est les Tunisiens.
Le parti d’El Ghannouchi est directement responsable de ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie.
Les islamistes D’Ennahda ont usurpé la révolution du Jasmin pour la transformer en cendres. Une triste réalité tunisienne, le fascisme islamiste a détruit tous les acquis démocratiques de l’après-révolution du 14 janvier 2011, les intégristes d’Ennahda ont confisqué les libertés démocratiques des Tunisiens, chèrement acquis. Les premiers signes ont commencé suite à la projection du film documentaire ” Ni Dieu, ni Maître ” de Nadia El Fani. Des attaques similaires contre des artistes, des spectacles, comédiens, des chaînes de télévision. A l’exemple de Nebil Karoui, directeur de la chaîne privée Nessma TV, a été condamné, le jeudi 3 mai 2012, par la justice tunisienne, pour atteinte au sacré et pour trouble à l’ordre public, suite à la diffusion par ladite chaîne du film d’animation « Persepolis ». Il devra payer une amende de 2 400 dinars (1 600 euros).
Les salafistes se sont attaqués à des lieux touristiques (hôtels, bars…) ou l’on serre de l’alcool. Même les lieux de culte ont été brulés, saccagés, voire détruits par la sauvagerie intégriste islamiste.
Le péril islamiste est à son apogée. Ces fous d’Allah veulent par tous les moyens accaparer « El kalima el horra » (la parole libre) du peuple tunisien, pour instaurer une dictature islamiste comme en Iran.
Aujourd’hui, l’assassinat de l’opposant et militant Chokri Belaïd revêt toute une symbolique : prendre la température du peuple tunisien face au projet théocratique est moyenâgeux de l’émir du Qatar ; instaurer des petites républiques islamistes en Afrique du Nord, et ce avec la complicité directe de l’Occident qui a donné son aval. Une sorte de cautionnement tacite, quitte à piétiner les principes universels de la liberté et de la démocratie. Pour les Occidentaux, la démocratie est un système de gouvernance qui ne profite qu’à eux.
Alors, aujourd’hui plus que jamais, le peuple tunisien voisin doit rester debout, et double de vigilance face à un gouvernement islamiste qui veut agenouiller la Tunisie libre.. La Tunisie libre est entre à la croisée des chemins ! L’heure est grave ! Aujourd’hui, nous sommes tous Chokri Belaid.
Zak Amazighe Ostmane