Dans un communiqué publié samedi, l’organisation féminine appelle à poursuivre en justice et à réprimer tous ceux qui ont encouragé, contribué ou encore appelé au convoyage des jeunes filles pour les exploiter sexuellement en Syrie par des groupes salafistes, sous le couvert de la religion.
L’ATFD qui considère que Jihad Al Nikah est une forme de traite des êtres humains à travers des réseaux internationaux, appelle à l’application de la convention onusienne de lutte contre le crime organisé.
L’application du Protocole de Palerme, également, ratifié par la Tunisie en 2000 stipule que l’implication des femmes et adolescentes dans des conflits pour les exploiter sexuellement, constitue un crime contre l’humanité, rappelle-t-on de même source. Dans ce communiqué, l’Association a qualifié les femmes entraînées dans le Jihad Al Nikah de victimes qui ont besoin de soutien moral et matériel pour leur réintégration sociale.