L’association tunisienne de la femme amazighe vient d’être lancée officiellement a annoncé, sa présidente, Nour El Baz lors d’une conférence de presse tenue au club culturel Tahar Haddad à la médina de Tunis.
A vocation culturelle, l’association a pour mission de préserver le patrimoine amazighe menacé de disparition et le savoir-faire ancestral des femmes selon ses dires. Il s’agit d’encadrer les femmes artisanes amazighes à travers l’organisation d’ateliers notamment dans les domaines artisanal et culinaire amazighe.
Par ailleurs, l’association veillera à créer des projets dans les domaines de l’artisanat en vue de promouvoir la condition féminine amazighe.
Pour le président fondateur, Ahmed Trabelsi, la langue et la culture amazighes en général en Afrique du Nord ont pour longtemps été victimes d’une vision unilatérale de l’identité nationale et de politiques coloniales qui ne reconnaissaient pas les spécificités et l’histoire en tant que prolongement de civilisations. Il a, dans ce sens, tenu à préciser que la culture amazighe n’est en aucun cas ni une menace ni un facteur de discorde.
La communauté amazighe en Tunisie (500.000) vit essentiellement dans le sud tunisien, aux frontières algériennes et libyennes.