Les jours passent très vite
Les gens se croisent, ne se parlent pas
Ils se voient mais ne se regardent pas
Leurs cœurs restent désespérément vides
Je suis fatiguée, à bout, mes jours se ressemblent
J’essaie de maintenir le cap même si mes mains tremblent
Déjà épuisée, alors que le vrai combat n’a même pas encore commencé
Cette vie m’a vidée, je me sens comme une coquille creuse, échouée
J’ai l’impression de marcher à tâtons, dans le noir et le silence
J’étouffe, je voudrais crier mais ma voix s’est perdue
A force de t’appeler en vain, j’ai fini par me faire à ton absence
Mais l’espoir, ce maudit espoir qui ne lâche pas, me tue…
H.M