Beaucoup d’entre nous la connaissent comme «Allisson Dubois», son rôle dans la série «Medium», épouse, maman dévouée et dotée d’une sorte de sixième sens.
Et pourtant ce n’est pas la première fois que Patricia Arquette soit nominée. L’actrice a déjà gagné un CableACE Award en 1991 pour son rôle d’une épileptique sourde dans Wildflower. Nommée aussi aux MTV Awards en 1996, et en 2005, elle gagne un Emmy Award de la meilleure actrice principale pour son rôle dans la série Médium.
La carrière professionnelle de Patricia n’est pas son unique atout. Ce sont ses engagements et combats sociaux et politiques qui font également sa force. Fille de l’acteur, écrivain et producteur américain Lewis Arquette, il a été élevé dans la religion catholique, puis s’était convertie à l’Islam, alors que sa mère, l’actrice Mardiningsih Olivia Nowak, était issue d’une famille juive.
Un panache culturel et religieux qui a poussé Patricia Arquette à s’engager dans un combat pour la cause des Américains d’origine arabo-musulmane, victimes de crimes haineux aux Etats-Unis d’Amérique. Elle s’est aussi engagée dans la lutte contre le cancer du sein depuis 1997 après la mort de sa mère qui en a succombé.
A la 87ème cérémonie des Oscars (2015), l’actrice a surpris l’assistance par son discours féministe déclarant son engagement pour l’égalité des sexes. Elle faisait ainsi référence «à travail égal salaire égal» une revendication qui revient régulièrement dans les campagnes des groupes de femmes, aux salaires des actrices, qui sont inférieurs à ceux de leurs confrères masculins.
L’exemple de l’actrice Jennifer Lawrence et Amy Adams, qui jouaient les premiers rôles dans American Hustle et qui ont été payées moins que leurs co-vedettes Christian Bale, Jeremy Renner et Bradley Cooper.