Des activistes iraniennes ainsi que la prix Nobel de la Paix, Shirin Ebadi ont envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon, au Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme de l’organisation, Navi Pillayi, et au rapporteur de l’ONU pour les droits de l’homme en Iran, Ahmad Shaheed pour dénoncer de nouvelles lois votées en Iran qui auraient pour volonté de «renvoyer les femmes à la sphère privée». En effet, l’Iran a interdit 77 filières universitaires aux femmes, allant de la littérature anglaise à la biologie, impliquant dans cette décision 36 facultés iraniennes.
Ce sont les hauts responsables des autorités religieuses qui sont à l’origine de ces réformes parce selon eux l’éducation des femmes auraient un impact négatif sur le mariage et le taux de natalité. Ces mesures interviennent suite au dernier taux de réussite des examens universitaires dans lesquelles les femmes sont largement majoritaires.
D’après Abdolfazl Hassani, un officiel de l’enseignement supérieur iranien “certains domaines ne sont tout simplement pas adaptés à la nature des femmes” (sic)!
SBF
