Des dizaines de Tunisiens, révoltés, sont venus montrer leur mécontentement et leur colère au raid israélien sur Damas. Au programme, banderoles anti-sionistes, drapeau israélien brûlé et slogans anti-colonialistes parfois même pro-Bachar Al Assad…
Au beau milieu de l’avenue Habib Bourguiba soit le berceau de bien des insurrections et peut être selon certains le lieu de naissance de la révolution tunisienne , des tunisiens ainsi que des syriens sont venus dire NON à Israël.
« Yahia al jaych » vive l’armée
« yahia Bachar » vive Bachar Al Assad.
Et d’autres slogans ont été scandés pour former une mélodie digne des chants révolutionnaires afin d’accompagner la danse des drapeaux en colère. Ici il n’y a qu’un seul mot d’ordre : contestation.
Pas de place pour se déplacer, filmer ou même s’arrêter pour prendre des photos… Baya a dû batailler pour recueillir des témoignages des personnes présentes sur les lieux et obtenir des déclarations intéressantes, comme celle de Zoheir Maghzaoui le chef du parti Le peuple qui a immanquablement montré sa gêne et son indignation quant à la rupture des relations diplomatiques entre la Syrie et la Tunisie qui, selon lui, était non réfléchie et fictive.
A vue d’œil, cette manifestation aspire à rappeler la solidarité des peuples tunisien et syrien et montrer davantage que les Tunisiens s’inquiètent pour le sort de la Syrie dont la situation devient de plus en plus compliquée. Une Syrie mitigée entre transition démocratique et terrorisme religieux, illustrée par groupes djihadistes et le régime d’Al-Assad que certaines appellent “terrorisme d’Etat”, ajouté à cela les sionistes aujourd’hui : un mélange entre terrorisme d’Etat et religieux. Perdus et désorientés, ils nous font perdre le nord nous aussi en remettant en question l’origine de ces révolutions et ce «printemps arabe».
Baya est perdue, elle ne comprend plus rien, tant de discordances et d’obscurantisme lui font perdre son latin.
De tout cœur avec la Syrie…
Baya
