Les directeurs des centres intégrés de l’enfance et de la jeunesse ont appelé à accélérer la restructuration de ces centres et à promouvoir leurs méthodes de travail qui ne répondent plus aux besoins de l’enfant. Ils ont, lors d’une réunion, avec la ministre des Affaires de la femme, Siham Badi évoqué plusieurs problématiques qui entravent l’action de ces centres dont, notamment, l’insuffisance des moyens matériels et humains, le manque et la vétusté des équipements, les contraintes administratives dans les méthodes de gestion et les relations professionnelles dans ces centres.
A l’ouverture de la réunion, la ministre a exprimé le besoin de réfléchir sur la prise en charge des enfants qui ne trouvent pas l’attention nécessaire dans leurs familles et d’analyser les causes qui sont à l’origine de l’abandon des enfants.
Elle a, en outre, indiqué à la TAP, que la réussite de la mise à niveau des centres intégrés est tributaire de l’adhésion des professionnels du secteur, en particulier les directeurs de ces institutions, les éducateurs et les cadres spécialisés.
La Tunisie compte 23 centres intégrés de l’enfance et de la jeunesse qui accueillent un millier de pensionnaires, outre les services fournis à quelque 2800 enfants dans leur milieu familial.