« La Tunisie sera le premier pays arabe et africain à bénéficier du statut de partenaire associé dans le cadre du projet européen d’envergure HORIZON 2020 », a annoncé, mardi,le Directeur Général de l’Agence nationale pour la promotion de la Recherche (ANPR), Khaled Ghedira.
Elle disposera de ce statut après la signature, prochainement, de l’accord relatif à ce projet avec l’Union Européenne (UE) », a- t-il fait savoir.
Interrogé par l’agence TAP en marge de la réunion de clôture du programme d’Appui au système de Recherche et d’Innovation en Tunisie (PASRI), Ghedira a affirmé que « le statut de partenaire associé ne manquera pas de permettre aux chercheurs tunisiens de diriger des équipes de recherche et de fixer les projets et les thèmes qui seront traités dans le cadre de leurs recherches conformément aux priorités nationales. »
Lancé depuis trois ans et financé par l’UE moyennant un don de 12 millions d’euros, ce programme a réalisé « un taux de réussite de 100% » et a profité à plus de 2300 bénéficiaires, en majorité des étudiants et des chercheurs.
La même source a souligné que ce projet a permis, également, de former plus de 414 chercheurs tunisiens dans l’élaboration de projets de recherche et les modalités de leur présentation aux bailleurs de fonds européens dans le cadre du programme « Horizon 2020 ».
Prenant la parole, l’ambassadrice de l’UE, Laura Paisa s’est dite « confiante » en la capacité de la Tunisie à devenir le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à adhérer au programme de l’UE « Horizon 2020 » suite au progrès considérable enregistré dans les négociations sur cette question.
Paisa a formulé le souhait de voir la Tunisie rejoindre le programme en 2016, et partant permettre au plus grand nombre de chercheurs et d’institutions dans les différentes régions du pays de bénéficier des actions menées dans le cadre de ce programme.
De son côté, le ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hichem Bouden a souligné que le programme « PASRI » a réalisé des avancées majeures, notamment à travers la réactivation de la coopération avec le ministère de l’Industrie en vue de mettre en place les structures de ce programme, former les parties prenantes dans le système d’innovation et développer le réseautage entre les universités, les centres de recherche et l’environnement économique.
