Agir en vue d’une haute fonction publique “plus égalitaire” et promouvoir la présence de la femme au sein des administrations publiques tunisiennes, tel est l’objectif sous-tendant la création du “Réseau de l’égalité femmes-hommes dans la haute fonction publique” réuni, jeudi, à Tunis.
Prenant la parole, Amel Sammoud Khammari, présidente déléguée du Réseau, a souligné que le Réseau ne cesse d’agir en vue de reconnaître à la femme fonctionnaire son droit légitime à un rôle actif au niveau de la prise de décision.
Lors de cette réunion, Rym Kanzari, membre du Réseau et conseiller de service public au ministère des finances a passé en revue le plan d’action du Réseau, s’agissant de la structuration, de la communication et de la vulgarisation de ses objectifs ainsi que des actions de sensibilisation programmées au profit des femmes hauts fonctionnaires autour de l’article 17 de la loi organique du budget stipulant l’intégration de l’approche genre.
De son côté, Agnès Arcier, directrice du projet du Réseau Mixité et gouvernance en Méditerranée à déclaré à l’agence TAP que sa participation s’inscrit dans le cadre du soutien du réseau tunisien, créé en novembre 2015, estimant à ce propos, que l’intégration de l’approche genre au sein des institutions de l’Etat permet une “meilleure gouvernance”.
Lors de son intervention, Soukeina Bouraoui, directrice exécutive du Centre de la Femme arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR) a tenu à mettre l’accent sur “le devoir de mémoire et de valorisation” de l’apport de la femme fonctionnaire dans la consolidation et le maintien de la stature de l’Etat.
Créé le 27 novembre 2015, le “réseau de l’égalité femme/homme dans la haute fonction publique en Tunisie “regroupe des femmes issues de nombreuses administrations : Finances, Agriculture, Santé et Présidence de la République.
Le réseau tunisien fait partie du Réseau régional ” Mixité et Gouvernance autour de la Méditerranée ” qui a pour but de promouvoir le rôle des femmes dans les administrations publiques et de développer la réflexion sur l’importance de la mixité dans les décisions de politiques publiques.