De sa cellule à la prison de Sousse, Amina Sboui, la Femen tunisienne, a écrit:
«Je n’ai pas peur…
Que je sois gardée en prison pour longtemps cela ne m’importe pas
Je ne suis pas folle, je suis libre
Je suis derrière les barreaux mais je me sens plus libre que beaucoup de gens qui sont à l’extérieur.
Être derrière les barreaux n’est pas plus dur que d’être à l’extérieur à regarder la dictature religieuse s’emparer de la Tunisie».
Rappelons que deux des trois charges retenues contre Amina ont été abandonnées par le tribunal de première instance de Tunis. Toutefois, le procureur de la République a décidé de faire appel de cette décision du juge.