A l’heure où l’on croyait que le problème de la ségrégation raciale était révolu, une femme ministre italienne de couleur vient d’être victime d’un lynchage raciste de la part des parlementaires italiens.
Hilarant, en 2013, l’Italie souffre encore de la discrimination raciale. On se rappelle des problèmes rencontrés par le talentueux Balotelli pour intégrer l’équipe nationale italienne de football avec laquelle il a fait ses preuves pour faire taire les haineux qui l’ont lésé et insulté.
Cette fois-ci, c’est au gouvernement que ça se passe, des termes choquant ont été lancés à l’égard de Cecile Kyenge Kashetu, la nouvelle ministre de l’Intégration de la nouvelle équipe gouvernementale.
« Singe congolaise, Zulu,gouvernante puante, nègresse anti-italienne,vilaine petite noire et même ministre du bonga-bonga».
Sidérée, la ministre d’origine congolaise est restée sans voix à cette manifestation de haine gratuite qui est arrivée au point d’un communiqué rendu public sur facebook stipulant :
«L’Europe est blanche, la Congolaise offense l’Italie, il est dit que maintenant notre pays est une société métisse et nous devons en prendre note».
Désopilant, les parlementaires haineux et envieux sont allés à la taxer de femme facile ayant «couché» pour obtenir ce poste, ce qui lui a d’ailleurs valu le surnom de «Bonga-bonga».
Face à ce genre d’agissements sous-développés et barbares, une question mérite d’être posée : Comment expliquer le silence médiatique face à ce scandale raciste? Au moment où Enrico Letta, le nouveau chef du gouvernement italien, est en tournée européenne et à Bruxelles, le JT n’évoque pas du tout le sujet, chose qui révolte Baya et des milliers d’entre nous, car aujourd’hui nous sommes tous des Martin Luther King !
A bas le racisme, dixit, Baya.
M. Elbouti