Sihem Badi, ministre des affaires de la femme et de la famille, a condamné, jeudi, le viol d’une jeune fille, le 3 septembre 2012, par des agents de la police «censés assurer la protection des citoyens». Lors d’un point de presse, la ministre a réclamé la condamnation des inculpés dans cette affaire affirmant que «personne n’est au dessus de la loi».
«Nous veillerons à garantir à la victime protection et assistance et à sensibiliser à l’importance de protéger l’intégrité physique de l’individu et à préserver sa dignité qui constitue l’un des objectifs de la révolution», a-t-elle indiqué louant le courage de la victime qui a brisé le silence et dénoncé ses agresseurs.
«Il est temps de combattre tous types de violence à l’égard de la femme qu’elle soit économique, politique, physique ou autre et d’inciter les femmes à parler et à dénoncer leurs agresseurs». La ministre a fait savoir que dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard de la femme, une cellule de crise a été créée pour recevoir les réclamations des victimes outre la mise en place d’une ligne à tarification réduite (1880) et d’une ligne directe (71 335 572).
Source: Direct Info