La Chambre nationale des cliniques privées a appelé dans un communiqué publié, lundi, à identifier les responsabilités dans l’affaire des stents cardiaques périmés pour permettre la révision de tout le système, élaborer une stratégie destinée à éviter les défaillances et mettre en place un système garantissant la sécurité des malades.
La chambre a souligné son refus de tous types de dépassements touchant la sécurité des malades.
Et d’ajouter que le ministère de la santé est appelé à organiser le secteur des fournisseurs, lequel est également responsable dans cette affaire, vu qu’il doit respecter les procédures en vigueur concernant la soumission des équipements importés au contrôle et à l’autorisation du ministère de la santé.
La chambre a également recommandé de veiller au contrôle de la validité des stents dont les cliniques disposent et le remplacement de ceux dont la validité touche à sa fin.
La même source a mis l’accent sur la responsabilité de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) qui devrait en principe s’apercevoir dès le premier cas de dépassement, avertir la clinique concernée et tout le secteur pour améliorer le système et éviter d’autres cas.
Cependant, la chambre n’a pas écarté la responsabilité du médecin, tout en se rétractant pour souligner qu’elle ne remet pas en cause l’intégrité des médecins.
La chambre a indiqué, par ailleurs, que les premières enquêtes ont prouvé l’inexistence de complications dont souffriraient les malades, ajoutant que les institutions scientifiques et médicales chargées du contrôle des stents cardiaques ont prolongé, auparavant, la date de validité de l’utilisation de ces stents pour une période qui varie entre 9 et 18 mois.
Et de préciser que le nombre des stents utilisés dans les cliniques privées atteint des milliers par rapport au nombre des stents périmés, affirmant que la clinique n’a aucun intérêt ou bénéfice financier à retirer de l’utilisation des stents périmés.
La chambre a conclu que ces cas isolés et involontaires ne peuvent pas occulter le rôle que joue le secteur de la santé privé dans le système sanitaire tant pour les Tunisiens que les étrangers et sa contribution au développement des services de santé et de l’économie nationale.