La ligue des électrices tunisiennes (LET) a appelé, mercredi, la société civile en Tunisie à lancer une campagne de sensibilisation pour l’intégration de la question de la lutte contre la violence politique à l’égard de la femme aux conventions internationales des droits de l’Homme et de la femme et la présentation de cette initiative au gouvernement afin de l’adopter.
La violence politique à l’égard des femmes demeure parmi les sujets tabous entravant la concrétisation de l’égalité, a affirmé Anouar M’nassri, membre fondateur responsable des affaires juridiques à la ligue, lors d’une conférence de presse sur une étude baptisée ” l’intégration de la violence politique fondée sur la discrimination entre les sexes aux conventions internationales, les causes et les orientations “.
Le recours à la loi et la sanction peuvent contribuer à faire face à ce genre de violence, a-t-elle estimé.
L’étude présentée lors de cette rencontre a été réalisée par la ligue depuis 2015. Elle a évoqué le non respect du principe de la parité au sein des instances tunisiennes et des conseils élus.
Ce document énumère également les obstacles entravant l’égalité dans l’accès aux responsabilités, dont l’absence de lois appuyant la présence de la femme dans l’espace public.