Diabète et Ramadan, tel est le thème d’une journée organisée, samedi, à Tunis, par la Ligue Tunisienne de lutte contre le Diabète (LTLD), à l’occasion de l’avènement du mois de ramadan.
Cette journée s’inscrit dans le cadre des activités de l’association destinées aux professionnels de santé, a fait savoir Hédia Slimane, présidente de la « LTLD ».
La présidente de l’association a tenu, par ailleurs, à mettre l’accent sur l’importance d’une « nutrition saine » pour les diabètes, signalant à ce propos que l’association ambitionne avec le soutien des laboratoires pharmaceutiques de créer une cuisine nutritionnelle au sein des hôpitaux. « Ainsi, pour équilibrer son diabète, le patient diabétique bénéficie lors de son séjour à l’hôpital d’un cours de cuisine encadré par des diététiciens ».
A ce titre, Leila Alouane, chef de service formation à l’Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaire (INNTA) a fait savoir que l’INNTA est en train d’aménager une cuisine diététique qui sera prête d’ici début 2017, soulignant que cette démarche vise à sensibiliser à l’importance du régime alimentaire pour lutter, traiter et prévenir les maladies.
D’un autre côté, lors de sa communication intitulée « prise en charge diététique du patient diabétique au cours du mois de Ramadan », Alouane a appelé les diabètes désireux de jeûner à prendre l’avis de leur médecin traitant, à ajuster leur alimentation et traitement afin d’éviter l’hypoglycémie et l’hyperglycémie.
Elle a ainsi conseillé les jeûneurs de manger des aliments sains et équilibrés recommandés par des diététiciens et de contrôler régulièrement le taux de glucose.
La Ligue Tunisienne de Lutte contre le Diabète organise une campagne de sensibilisation l’après-midi à Mentazah » Bir Belhassane » de l’Ariana avec la participation du professeur de théologie, Kamal Omrane, des nutritionnistes et des médecins.
Créée en 1988, la Ligue Tunisienne de Lutte Contre le Diabète est une association à caractère médical et social ayant pour objectif la prise en charge des diabètes, la formation des médecins de première ligne et la promotion de la recherche scientifique.
