L’Agence européenne du médicament vient de prendre la défense de la pilule Diane 35. Ce médicament anti-acné largement utilisé comme pilule contraceptive avait été pointé du doigt par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France il y a quelques semaines car, au cours des 25 dernières années, quatre décès avaient été imputables à une thrombose veineuse liée à ce médicament.
Toutefois, après avoir étudié le rapport bénéfice/risque de Diane 35, le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne du médicament est venu contredire l’ANSM et a conclu que ce risque de thrombose veineuse (c’est-à-dire le risque de formation de caillots sanguins) était faible par rapport aux bénéfices apportés par le médicament dans le traitement de l’acné modérée à sévère.
Par ailleurs, en attendant qu’une décision soit prise, le stérilet a vu son taux d’utilisation exploser ces derniers mois.