L’Avenue Habib Bourguiba était le théâtre de plusieurs activités lors de la Fête du travail, ce 1er mai. Une journée qui a revêtu plusieurs formes. Le tout dépendait des couleurs des différents partis politiques. Il y avait ceux qui étaient pour les autres : lutter pour les morts comme pour les vivants. D’autres avaient comme ambition de relancer les sondages pour les prochaines élections et redorer leurs images politiques.
Les participants à cette manifestation étaient de tout âge, avec une concentration de jeunes venus dénoncer la situation socio-politique dans le pays. Assistés par les associations les jeunes diplômés, ils criaient haut et fort leurs droits au travail et le manquement du gouvernement à son engagement en la matière.
Les personnalités politiques n’étaient pas en reste, aussi bien du côté de l’opposition que de la Troïka (gouvernement), avec cependant une différence: les premiers étaient là, dans la foule, présents pour écouter, répondre et discuter avec les passants;. quant aux seconds, ils était présents sur une estrade, accrochés à un microphone et à des haut-parleurs. Leurs discours étaient à la fois tantôt alléchants, tantôt menaçants.
Face à cette supériorité matérielle d’effets sonores, les sifflements et les huées étaient la meilleure réponse.
M.S