La Tunisie s’est positionnée en tête des pays arabes en terme d’égalité homme-femme, selon le rapport sur la parité entre femmes et hommes, établi par le Forum économique mondial pour l’année 2017.
La Tunisie est classée à la 117ème place sur un total de 144 pays, enregistrant un progrès notable par rapport à l’année précédente (126ème place).
Le rapport s’est focalisé sur quatre domaines, en l’occurrence la participation économique, la création d’opportunités, l’éducation, la santé et l’autonomisation politique.
Selon un communiqué du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, publié mardi, ce classement honorable de la Tunisie est le fruit des efforts fournis par le ministère sur les plans local et international afin de consacrer le principe d’égalité homme-femme.
Le ministère a présenté, dans ce cadre, un aperçu sur les mécanismes mis en place en faveur de l’égalité de genre à savoir la création du Conseil des pairs pour l’égalité des chances hommes-femmes, présidé par le chef du gouvernement, ayant pour mission d’élaborer les politiques générales, les programmes et les plans sur l’égalité homme-femme, ainsi que le programme sur l’égalité entre les sexes entamé par le ministère en partenariat avec l’union européenne (UE) depuis 2015.
Ce programme vise à intégrer l’approche du genre social dans les politiques générales, les plans de développement, le système de statistiques et le budget de l’Etat.
Il vise aussi l’autonomisation économique de la femme (empowerment) et le renforcement de sa présence dans la vie publique et politique et l’élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme.
Le ministère a élaboré, en collaboration avec ses partenaires, les mécanismes susceptibles d’instaurer une législation favorisant la protection et la prise en charge des victimes de la violence à travers l’adoption, en juillet 2017, de la loi contre la violence faite aux femmes qui entrera en vigueur en février 2018.
Cette loi porte sur toutes les formes de violence, la lutte, la prévention, la prise en charge, la sanction et la protection, selon la même source.