Le 31 janvier 2015, l’Etat Islamique a annoncé l’exécution d’un autre otage, un journaliste japonais, Kenji Goto. Le Japon s’est réveillé dimanche sur une vidéo postée sur la toile, affirmant la décapitation de son ressortissant. Le porte-parole du gouvernement nippon, Yoshihide Suga, a affirmé l’authenticité de la vidéo en jurant que son pays ne cédera pas aux terrorisme.
De son côté, le Premier ministre Shinzo Abe a adressé ses regrets aux proches de l’otage.
«Nous ne pardonnerons jamais aux terroristes», a-t-il indiqué. «Le Japon est fermement résolu à prendre ses responsabilités en lien avec la communauté internationale pour combattre le terrorisme» et pour que ceux qui en sont responsables «soient traduits en justice».
Le journaliste Kenji Goto, 47 ans et père de trois enfants, a été enlevé fin octobre en Syrie. Il avait pour mission de retrouver un autre otage japonais, Haruma Yukawa, capturé en août. Ce dernier fut exécuté le 24 janvier dernier par l’EI.
Kenji Goto est décrit par Henry Tricks, sur le blog du Comité pour la protection des journalistes (CPJ):
« Son courage et son dévouement à rapporter des histoires humaines des pires zones de conflit le placeraient au sommet de sa profession n’importe où dans le monde. C’est ce courage qui l’a amené en Syrie l’an dernier où il a été pris en otage. »
