L’Organisation tunisienne de protection des journalistes a mis en garde, vendredi, contre les attaques sans précédents ciblant le secteur de l’information par des parties qui cherchent à instrumentaliser les médias.
L’organisation a appelé les journalistes à faire preuve de vigilance et à être solidaire pour faire face à toute tentative pour confisquer la liberté de presse, l’un des principaux acquis après le 14 janvier 2011.
L’association a aussi exprimé son refus du projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées dans la mesure où ce texte constitue une menace pour la liberté de presse. Un appel a été lancé à l’Assemblée des représentants du peuple pour refuser ce texte et pour le renvoyer au gouvernement pour amendement.
L’association a aussi fait part de ses inquiétudes en raison de l’ingérence du ministère public dans les affaires des médias, réaffirmant que la Haute Autorité Indépendante de la communication audiovisuelle est la seule instance habilitée à suspendre les programmes télévisés ou radiophoniques.