Au début et à la fin, c’est une maman d’un enfant devenu “terroriste” ou “tueur”; elle sera la seule à soutenir son enfant en dépit de tout. C’est sa nature en tant que maman. Le cas s’est vérifié dans de nombreux crimes et c’est de même pour la maman du mineur Aymen Saddi, l’apprenti terroriste de Monastir.
Madame Hayet Saadi témoigne à la Tap que «mon fils a disparu depuis le 19 aout, sous prétexte qu’il allait passer des vacances à Bizerte, mais nous ne savons pas réellement où il est parti. Une disparition survenue après l’échec d’une tentative à traverser les frontières tunisiennes clandestinement par voie terrestre pour aller combattre en Syrie. Je pensais être chanceuse comme mère, vis-à-vis des autres mères des “jihadistes”, car il a été arrêté dans la zone frontalière de Ras Jédir…Quelques jours après, Aymen me contacte de la Libye. Je n’ai pas compris l’essence de cet appel du 30 août, voulait-il me rassurer qu’il allait bien, ou juste m’informer qu’il avait réussi à “concrétiser” son souhait? Un peu moins d’un mois après, il me recontacte de la Turquie, et là je découvre qu’il était en Tunisie, pour un tel acte».
Le témoignage de Hayet doit être sans doute partagé par d’autres mamans tunisiennes qui ignorent où sont leurs enfants et qu’est-ce qu’ils font. Des enfants, des mineurs … des moutons que certains envoient à l’abattoir!